Je termine Anna Karénine avec en tête un thème que la rencontre Vronski-Anna a suscité chez moi et qui me poursuit toujours : une
esthétique qui situe la beauté non dans la forme, mais dans les interstices.
Je ne parle toutefois pas de ce précepte dont on nous a cent fois crié la vertu : "... l'essentiel est invisible pour les yeux ...". Je parle plutôt d'une manière originale d'approcher l'objet en en respectant la facette la moins
évidente : c'est l'
agencement, les
relations, les
espaces entre qui définissent l'objet esthétique. L'
évidence, comme ce qui se place devant le regard, n'est plus un critère.