Eugénie n'hérite pas seulement d'une fortune colossale (jalousement chérie et séquestrée jusqu'alors) à la mort du bonhomme Grandet, mais encore du rapport -- le seul qu'elle puisse envisager -- au bien matériel.
L'avarice de feu son père la guette donc à la moindre décision. Son ingénuité sera pourtant autant sa planche de salut que la raison de son innocence : elle gèrera ses biens comme Grandet, mais orientera l'avarice vers ses penchants naturels, qui sont moins la jouissance tranquille que l'épenchement sur le malheur d'autrui.
L'avarice de feu son père la guette donc à la moindre décision. Son ingénuité sera pourtant autant sa planche de salut que la raison de son innocence : elle gèrera ses biens comme Grandet, mais orientera l'avarice vers ses penchants naturels, qui sont moins la jouissance tranquille que l'épenchement sur le malheur d'autrui.
Cette sublimation de l'avarice, assez ingénieuse dans sa forme et son ton, amène Balzac à "canoniser" son héroïne tout en réhabilitant l'usage exclusif de la richesse.
Pour lire un bon résumé : ici.
C'est un très bon livre.
RépondreSupprimerJe viens de publier mon avis sur mon blog.
Bonne continuation !
Merci ananas !
RépondreSupprimerÀ lire ton blog, je constate aussi que Balzac est un incontournable...
J'y laisse une note.